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CommeUnDream

6 juillet 2014

Chapitre 5

  

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                                                                                  Point de vue Julie

 
Nous sommes entrés dans l'appartement, quatre pièces, c'est classe. Pour un millionnaire il n'est pas excessif. Je posai mes affaires dans un placard pendant qu'il était je ne sais où. Je le vis sortir d'une pièce, deux bols à la mains.
 
Harry : Désoleé j'ai faim. Je t'ai préparé un bol, tu en veux ?
Julie : Oui, merci.
 
Dans ce bol, des céréales tout ce qu'il y a de plus normal, elles sont multicolores, je n'en avais jamais vu des comme ça. On s'installait sur le canapé, il mit une chaîne qui passait les clips du moment.
 
Harry : C'est perturbant, c'est la première fois que j'invite une inconnue comme ça.
Julie : L'un de mes chanteurs préféré m'a demandé de le rencontrer, je ne sais pas qui est le plus perturbés de nous deux.
Harry : Pas faux.
 
Julie : Tu sais, pendant tout ce temps où je vous ai écrit, j'étais persuadée qu'aucun de vous ne lirait mes lettres, où que vous vous en fichiez, une fille qui raconte sa vie, ça ne devait pas être intéressant. Quand j'ai reçu ta lettre, je croyais que c'était une personne qui avait fait une blague.
Harry : J'ai hésité, mais j'adore lire tes lettres, tu nous écris comme si tu nous connaissais, comme à un ami.
Julie : Je connais le Harry Styles que les gens, la presse veut que je connaisse, pas le vrai.
 
Il laissa échapper un petit rire.
 
Harry : C'est marrant, la plupart des gens n'auraient pas cherché plus loin, ils auraient vu le Harry Styles des médias. T'es peut-être l'une des seules personnes qui me parle normalement. Tu ne t'ai pas jeté sur moi en pleurant et en criant, c'est bizarre.
Julie : Je peux pleurer et hurler si ça peut te fais plaisir.
Harry : Non ! C'est très bien comme ça, c'est juste que j'ai perdu l'habitude.
 
On passa la matinée à parler sur ce grand canapé. Quand nous arrivions autours de midi, on se décida à préparer à manger. 
Il voulait faire une omelette alors on mis des œufs dans un saladier, puis je me proposa pour mixer avec le robot. Problème, je n'avais pas vu qu'il était à la vitesse maximale. Je n'avais pas eu besoin d'appuyer beaucoup que ça en mis partout, je tourna la tête vers Harry qui en avait plein le visage, je ne pu m'empêcher de rire.
 
Julie : Oups. 
 
Il partit et ouvrit le frigo, il ne souriait pas, il s'approchait de moi. C'est après avoir compris qu'il venait de m'éclater un œuf sur la tête, qu'il se mit à rire.
Je vis devant moi un bol, celui-ci contenait de la farine, j'en pris une poignée et la lui lança. Il était tout blanc, c'était trop drôle ! Après ça, la troisième guerre mondiale débutait, de la farine volait partout.
 
Son appartement, on aurait qu'il avait neigé dedans, je passais l'aspirateur pendant qu'il finissait le repas. Nous sommes ensuite passé à table, enfin, dans le canapé. Harry avait encore de la farine dans les cheveux.
 
Julie : Sexy ce petit côté vieux.
 
Il ne comprit pas et alla voir sa tête dans un miroir, il revint s'asseoir et se mis dans une position genre « diva ».
 
Harry : Oh mon dieu ! Tu as vu ce que tu as fait ?! Tu as touché aux magnifiques cheveux du grand et beau Harry Styles ! Tu n'as pas le droit.
Julie : Tu auras beau avoir de magnifiques yeux vert, des belles bouclettes et un sourire comme le tient, ça ne m'empêchera pas de recommencer.
 
Il repris son sérieux.
 
Harry : Alors comme ça tu me trouve beau ?
Julie : Je n'ai jamais dit ça !
Harry : Tu le penses très fort . Mais je ne t'en veux pas, après tout, qui pourrais résister à un charme comme le mien ?
Julie : Arrête de te lancer des fleurs.
Harry : En général, les filles me disent plutôt « Je t'aime ».
Julie : Oui, mais je ne suis pas comme elles.
Harry : Je confirme.
Harry : Tu es plus sale. Je n'ai jamais vu mes fans avec de l'œuf dans les cheveux.
Julie : Je te signal que c'est toi qui m'a fait ça.
 
On rigola, je pensais qu'une star, c'était une personne qui se prend toujours la tête, qui veut tout en plus, qui ne veut que des trucs hors de prix. Je me rend compte que je me suis trompée, il est simple.
 
Harry : Je ne sais pas si tu avais dans l'idée de découvrir la ville mais comme tu doit t'en douter, ça va être assez compliqué..

Julie : Oh non, ne t'inquiètes pas, je comprend.
 
Nous avons passé le reste de l'après-midi à parler. Toutes ces choses que l'on raconte sur lui, certaines sont juste, beaucoup d'autre sont mises de côtés, les plus importantes, ce sont ces choses qui font de lui ce qu'il est.
 
Il est à présent 20 heures, il fait nuit noire, il faut savoir que je suis une dingue de thé, je me suis rendu à la cuisine me faire chauffer de l'eau.

 

En y repensant, je fais un peu comme si j'étais chez moi, mais il met tout de suite à l'aise...

Julie : Tu veux du thé ?
Harry : Hum, oui, pourquoi pas.
 
Je pris donc deux tasse, j'y mis un sucre et un sachet de thé dans chacune d'elles, je versa l'eau chaude dedans. Je rejoignis Harry et lui tendis une des deux tasses.
Quand je regarda par la fenêtre et vis des chaises longues sur le balcon, je décidai de m'y installer. J'adore sortir le soir, sentir le frai sur mon visage, regarder le ciel et ses étoiles, ça m'aide à réfléchir. Quand tu es comme ça, allongé en pleine nuit, c'est reposant, ça m'aide à faire le vide, comme si j'étais ailleurs, loin des ennuis du quotidien.
J'entendis la porte-fenêtre s'ouvrir et je vis Harry.
 
Harry : Ca va ?
Julie : Oui très bien, c'est juste que, j'aime bien sortir le soir comme ça, je le fais tout le temps. Essaye, ça fait du bien.
 
Il s'installa sur la chaise longue qui était à ma droite .
 
Julie : Comment vous écrivez vos chansons ?
Harry : Nos impressions, nos sentiments et aussi par ce qu'on a vécu. C'est assez idiot de demander ça mais, lesquelles tu préfères ?
Julie : More than this, summer love et moments.

Harry : Les premières chansons, si on peu dire.

Julie : Oui, mais les paroles, c'est ça que je préfère, elles parlent de choses que j'ai déjà vécu.. Bien sûr il y a aussi vos voix.

Harry : J'imagine que tu as un copain alors ?

Julie : J'avais.. On va dire que c'était une erreur.

Harry : Pourquoi ça ?

Julie : Je lui ai fait confiance et il en a profité, on me l'avais dit, mais va savoir pourquoi je n'y croyais pas. Jusqu'à ce que je le voit avec une autre.

Harry : Ah... Désolé.

Julie : T'inquiète pas, on va dire que je suis habituée, ce n'est pas la première fois.

 

Il se mit à regarder le ciel, puis commençait à chanter à voix basse. Ca voix est rassurante.
 
 

Point de vue Harry 

 
C'est étrange, je chante tout le temps devant des millions de personnes, et là, il n'y a qu'elle et je suis déstabilisé. C'est comme si ma voix ne sortait pas totalement. Elle me regarde, ses yeux marrons qui tirent sur le noir, ils brillent même avec très peu de lumière. J'ai toujours eu du mal à comprendre les gars qui trompent leur copine, pourquoi se mettre en couple ? Jamais je ne pourrais supporter me faire tromper par ma copine, et je n'imagine même pas vivre cela plusieurs fois.

 

Il commençait à se faire tard, je lui proposai de rentrer.
 
Harry : Je te laisse ma chambre si tu veux.
Julie : Ne te dérange pas, je vais dormir sur le canapé.
Harry : Tu es sûre ?
Julie : Oui oui, merci.
 
Je lui donnai une couverture et un coussin, on se souhaita mutuellement une bonne nuit et nous nous sommes couchés.

 

 

Quelle personne intrigante. J'ai rarement rencontré une personne de son âge qui réfléchit de la sorte. Au départ j'avais quelques appréhensions, j'avais peur de tomber sur une fan hystérique. Mais c'est tout autre.

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6 juillet 2014

Chapitre 4

index

Last day 

 

Point de vue Julie 

 
Il est cinq heures du matin, ce lever à cette heure là devrait être interdit, surtout un samedi matin ! Mais je pense que c'est pour ne pas qu'il y ai trop de monde à l'aéroport de Londres. Je n'avais pas prévu de valise, juste un sac à dos, pour deux jours, je n'avais pas besoin de grand chose, juste le nécessaire.
 
Je partis prendre ma douche, j'aurais pensé que ça m'aurait en même temps réveillé, mais non. Habillage, coiffage, maquillage, je ne vais pas tout détailler :

http://www.polyvore.com/54/set?id=127522789


 
Le matin je ne mange pas, enfin ça dépend, mais la plupart du temps je n'ai pas faim. Mon sac au bras, je laissais un post-it sur la table de la cuisine « Je suis partis, à dimanche ! ». Un coup de serrure et j'avançais dans les rues sombres mais éclairées en direction du terminus où une navette allait jusqu'à l'aéroport. C'est d'ailleurs très pratique d'habiter à quelques minutes d'un aéroport, personnellement je ne me vois pas faire plusieurs heures de routes juste pour prendre l'avion. Vu que l'aéroport se trouve à même pas une quinzaines de minutes de chez moi, je suis arrivé un peu en avance.
 
L'enregistrement des bagages, le passage dans les boutiques en attendant l'appel pour monter dans l'avion. J'ai déjà pris l'avion deux fois, je trouve ça sympa bien que l'attente soit assez longue.
 
« Mesdames, messieurs, l'embarquement pour le vol B45 a ouvert ses portes »
 
Je me levais et montais à bord de l'avion. Cette sensation d'inconnu monte, quand je serais là-bas, que vais-je dire ? J'ai l'impression de m'inviter c'est fou. Mais maintenant c'est trop tard. Quand je pense que des millions de personnes voudraient être à ma place. Et me voilà là, à raconter ma vie.
 
Le vol se passa tranquillement, et très rapidement. Quand nous avons atterris, il devait être dans les alentours de 7 heures. Je récupéra mon sac dans la salle prévu à cet effet. Le problème, c'est que je ne sais pas où aller, alors je commença une marche dans tout les hall, les gens devaient me prendre pour une folle, je devais avoir fait trois tours quand je remarquais dans un coin un peu isolé, deux grands hommes en costard et des genres d'écouteurs dans les oreilles, la carrure parfaite pour des gardes du corps. J'hésitais avant de m'approcher d'eux, il faut avouer qu'ils me font assez peur. Puis je me décidai, j'étais maintenant face à eux. Enfin, mon visage était à la hauteur de leur cravate, ces deux hommes doivent bien faire deux mètres, c'est très intimidant. Ils me regardaient comme on regarde une mouche que l'ont veux écraser avec une tapette.
 
Julie : Désoler de vous déranger, One Direction ça vous dit quelque chose ?
 
Aucune réaction, deux statuts, entre ces deux personne j'en vis une troisième, assise, je n'arrivais pas à voir plus que ça.
 
Julie : J'ai reçu un billet de leur part.
 
Toujours pas de réaction, je ne voulais pas insister de peur de me faire enfermer dans une boîte, je commençais à faire demi-tour quand une voix m'arrêta, une voix grave. Je me retourna et vis Harry Styles. Pendant quelques instants je restais figée, je ne savais pas quoi dire, jamais je n'aurais crû que ce serait lui, ni aucun des cinq d'ailleurs. Je finis par retomber dans la réalité et m'approchai de lui.
 
Harry : Salut, j'ai entendu, excuse-les, c'est bien toi ?
Julie : Et oui, je suis la filles aux lettres! Julie, enchantée.
Harry : Et moi... mais tu dois sûrement le savoir. De même.
 
On marchait avec un garde du corps devant et le second derrière. Ca doit être énervant de ne jamais pouvoir se promener normalement. Il avait sa voiture, sa Range Rover noir, voiture énorme aussi. On monta à l'intérieur et il commença à rouler.
 
Harry : Tu es déjà venu à Londres ?
Julie : Non, première fois, j'adore ce pays, c'est typique, les cabines, les bus, c'est magnifique.

 

Le reste de la route se déroulait assez silencieusement, je dois avouer que c'était un peu gênant.
Une vingtaine de minutes après, il s'arrêta devant un immense appartement, nous avons pris l'ascenseur jusqu'au dernier étage.

6 juillet 2014

Chapitre 3

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                                                                                    Point de vue Julie 

 

Je ne sais pas si c'est seulement dans mon lycée, mais toutes ces filles, la plupart sont si superficielles. Elles se font passer pour quelqu'un d'autre. Moi je ne me cache pas, même si on me trouve gamine parce-que je ris et toute ce genre de choses. Ce que l'on m'a toujours reproché (je me le reproche aussi moi-même), c'est que, à trop essayer de cerner les gens, de bien les connaître, je ne suis pas très « affectueuse », quand je dis ça, je ne dis pas que je suis dépourvut de sentiments, mais je ne montre pas souvent mon affection en prenant les gens dans mes bras, les embrassant. Je le fais, rarement, au moins c'est sincère, pas comme certaines personnes... Au fait, parfois je me pose des questions, je me demande si je suis normale, si je n'ai pas un profond problème avec ces trois mots « Je t'aime », je ne l'ai jamais dit, et du plus loin que je me souvienne, je ne l'ai jamais dit à mes parents, et ma famille.

 

Et pourtant j'ai déjà eu des copains, deux en tout. J'ai sûrement été trop naïve comme à mon habitude... Je leur ai dit des choses que je n'aurais peut-être pas dû. Mais merde, il n'y a pourtant pas écrit « trompez-moi » sur mon front ?!

Et c'est bien à cause de tout cela que je n'ai plus vraiment confiance aux personnes qui m'entoure, ce qui me donne un peu l'air froide...


Comme tout les vendredi, je finis à 17h35, je rentre chez moi directement.
Ma routine c'est : Posage de sac, récupération du courrier. Je me dirigea donc vers la boite aux lettres, je prend sans jamais vraiment regarder en détail. Quand je posais tout sur la table, je pris directement le « Voici », même si il y a souvent écrit de grosses conneries dedans, je trouve ça drôle de le lire.
Toutes ces choses vides écrites, ces journalistes qui n'en font que pour leur argent, qui ne cherche pas à démêler le vrai du faux, c'est juste fou. Quand j'eus fini de lire ce magasine, je regardais toutes les enveloppes, quand une me frappa, ce n'était pas une enveloppe comme celles des factures et toutes ces choses officielles, c'était une belle enveloppe carrée, deux timbres étaient collées sur la face avec un tampon inconnu à mes yeux imprégné par dessus. Mon nom était inscrit au dos de cette enveloppe. Je ne connais personne qui soit partit en voyage en ce moment pourtant ? Seul ma marraine qui vit en Guyane mais quand elle écrit, elle met le nom de toute la famille.
Je partis m'asseoir sur la canapé, j'examinai l'enveloppe sous tout ces angles puis me décidais à l'ouvrir. Je sortis la première chose qui me venait à la main, une lettre, pliée en quatre, je l'ouvrais, une belle écriture anglaise y était encrée. Je lu l'intégralité de la lettre. « J'aimerais bien te rencontrer. » Je repassais cette phrase dans ma tête, je n'en croyais pas mes yeux, l'un des membres du groupe auquel j'écris depuis des mois avait lu mes lettre. Et non seulement il les avaient lu mais en plus il voulait me rencontrer. A cet instant je ne savais pas vraiment si cela me faisait plaisir ou non. C'est vrai, des mois durants, j'ai écris dans la certitude que personne ne les lisaient. Mais pourquoi veut-il me voir ? C'est tellement bizarre. Il parle aussi d'un billet, je reposais mon regard dans le contenu de cette enveloppe et y vis bien un billet, celui-ci était plié en deux. Je n'arrive pas à y croire.
Mais je ne peux quand même pas y allez, si ? Je ne le connais pas du tout !
 
Je n'attendais pas ni une ni deux et m'empressais d'en parler à ma mère. Une longue et lourde discussion commençait. Moi même n'étant pas convaincue de cette lettre, imaginez donc un parent s'imaginant son enfant partir dans un pays dans lequel il n'est jamais allez, sous la demande d'un inconnu. C'est juste deux heures après que j'eus l'autorisation d'y aller . Personnellement, je n'aurais jamais pensé que ma mère aurait accepté. Mais elle ajoutait une phrase qui m'a fait rire, mais aussi bien fait peur, « De toute façon, s'il te tue, on le saura directement vu qu'il est connu. ». Merci... Vraiment. Très rassurant.

6 juillet 2014

Chapitre 2

                            

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                                        several days passed

 
 

Point de vue « anonyme »:

 
Je viens de recevoir sa lettre, au fur et à mesure des lignes je me rend compte qu'elle cache quelque chose, comme du mal-être, peut-être suis-je fou, mais cette fille arrive à tout faire transparaître à travers son écriture. C'est décidé, je vais lui envoyer  une lettre à mon tour. J'ai pris un papier ainsi stylo et commença à écrire tout ce qui me passait par la tête.
 
«Nous avons reçu tes lettres, excuse-les mais il n'y a que moi qui les lis vraiment, ils ne pensent pas à mal mais il y  a tellement  de lettres si tu savais. Mais moi, je suis tombé sur ta première lettre et la suivante et depuis dès que je les reçois, je les lis.  C'est vraiment gentil tout ce que tu dis, ça me fait du bien. Franchement, je suis sûr que tu es quelqu'un de superbe, ne laisse pas les autres te dire ce que tu n'es pas, tu vaux mieux que ça. Je ne sais pas trop quoi dire d'autre, peut-être voudrais-tu passer en Angleterre ? J'y suis pour quelque jours. J'aimerais bien te rencontrer. Je ne te dis pas encore lequel des cinq je suis, ce sera plus drôle ainsi. »
 
Je glissais cette petite lettre dans une enveloppe, j'y joins un billet d'avion France-Londres, et notais son adresse au dos de l'enveloppe. C'est bizarre de faire ça juste pour elle, une fille que je ne connais pas du tout, mais en même temps, je trouve ça marrant, on part à l'aventure en quelque sorte.

 

Peut-être étais-ce une erreur ?

6 juillet 2014

Chapitre 1

                                                                

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                                                                    Point de vue Julie :

 
Peut-être ne me suis-je pas présentée ?
Je m'appelle Julie, j'ai 16 ans et demi (mais ce n'est pas important) , cheveux longs châtains, yeux marrons/noir selon l'endroit où je suis. Taille assez grande et sinon j'ai une corpulence normale, mais comme la plupart des filles, je me trouve grosse.
J'ai un caractère fort, je ne me dévoile pas facilement, je ne passe pas par quatre chemins, sauf quand il s'agit d'avouer mes sentiments. Niveau sentiments, on va dire que « grâce » à deux personnes, je suis « brisée », on va dire ça comme ça.
J'ai découvert les One Direction en Novembre 2012, en tombant sur la vidéo « I'm Liam haha » ou Niall imite Liam. Je sais, c'est étrange. Je nre suis pas directioner, j'aime quelques unes de leurs chansons.
 
Aujourd'hui nous sommes en fin de mois, et c'est à ce moment que j'écris une des nombreuses lettres pour les garçons. Ridicule vous allez me dire ? Je m'en fiche, même si j'écris dans le vent, c'est un bon moyen d'évacuer ce que je ressens. Je commence à écrire. Je n'ai pas de moments d'hésitation, mon crayon danse en fonction de ce que lui chante mon cerveau.
 
«C'est encore moi ! Non, je ne mets pas de formule telle que « Salut, bonjour.. », si je met ça, j'aurais l'impression d'écrire pour une demande de travail. J'espère que vous tout va bien, que vous vous éclatez toujours autant. Pour moi, ce mois a été particulièrement dur et révélateur. Je me suis rendue compte que beaucoup trop de gens parlent sur le dos des autres et ce sont ces même personnes qui vont après, venir te faire la moral comme quoi ce n'est pas respectueux, original. J'ai pu constater la dur réalité de la vie.. Rien de très beau ni intéressant. Or, moi je 'apprécie pas la réalité, elle n'est pas très gaie, je préfère m'imaginer des moments meilleurs et libres surtout. Pourquoi dur ? Je me suis encore fait avoir, et cela me fatigue, à un tel point.. . Et je me sent coupable car j'ai appris, en début de mois qu'un de mes meilleurs amis du skate Park était atteint du cancer, un cancer du sang. Il a fait des examens et tout ce qui suit et il doit rester à l'hôpital, je me sens coupable de continuer ma vie alors que lui, il est cloué dans son lit, seul, tout en sachant qu'il ne lui reste qu'une année. Je ne réalise toujours pas. Avoir un cancer à son âge, c'est horrible. Je ne sais pas quoi faire, je me sens de plus en plus seule. Mais rien ne m'empêchera de vous écrire, même si c'est pour que mes lettres finissent à la poubelle. J'espère que l'un de vous lis ceci. Même si, d'un autre côté je ne l’espère pas plus que ça. Et comme à mon habitude, je vous dis au revoir, sans espoir mais tout de même, sait-on jamais ?Julie »
 
Je mis la lettre dans une enveloppe ou j'y indiqua l'adresse du management et collais deux timbres.

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6 juillet 2014

Préface

  

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                                                 Point de vue Externe :
 
                                «  Et comme à mon habitude, je vous dis au revoir, sans espoir mais tout de même, sait-on jamais ? Julie. » »
 
Elle finie toujours ses lettres pas cette fameuse phrase.
Cette fille du nom de Julie, je la trouve très touchante, dans chacun de ses messages. Ces lettres, en tout il y en a douze, douze lettres que je garde et que j'emporte partout où je vais. Quand j'ai un coup de blues, il me suffit de les lires pour me sentir mieux, allez savoir pourquoi ? .
Depuis ce jour ou j'ai pioché au hasard dans cet immense tas de lettres et que j'ai lu la sienne, la première, j'attends la suivante avec toujours autant d'impatience. Parfois, en lisant ce qu'elle nous écrit, j'ai l'impression d'être cette personne, celle qu'elle dit chercher, une personne à qui elle raconterait tout, car au fond, c'est un peu ce qu'elle fait. Il y a des jours ou je voudrais lui répondre, mais il y a une chose qui me bloque. Ce n'est pourtant pas si compliqué d'écrire à quelqu'un.


6 juillet 2014

Prologue

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« Je sais, je sais que j'ai de la chance, que j'ai beaucoup d'amis, des amis que j'aime et qui m'aiment aussi, mais c'est comme si il me manquait quelque chose. Une personne à qui je pourrais tout raconter, dire ce que je ressens et toutes ces petites choses que je garde en moi. Quelqu'un qui serrait toujours là pour moi. Cette personne je ne l'ai jamais rencontrée. Je n'attend plus qu'elle. Mais que fait-elle ? Pourquoi ne vient-elle pas ? Qu'est-ce qu'il y a chez moi qui fait que je me sente coupée en deux, comme si une autre partie de moi était ailleurs. Parfois j'aimerais juste rencontrer cette personne... Ce qui est le plus ridicule dans tout ça, c'est que j'écrive cette lettre, encore, comme chaque mois. Je ne sais même pas pourquoi je vous écrit alors que je sais très bien que vous ne les lisez pas, pas parce-que vous n'en avez pas l'envie mais surtout qu'il y en a des millions qui vous parviennent chaque mois. C'est tellement triste de se dire que l'on n'a rien alors qu'on possède tout. C'est tellement frustrant.. Mais même si vous ne les lirez sûrement jamais, je continuerais à écrire ces lettres, car ça me fait du bien d'écrire tout de même. Un an, un an que je vous écris chaque mois, en espérant toujours une réponse. Un an que je vous raconte ma vie comme si celle-ci vous intéressait. Pourquoi ? Aucune idée. Juste pour vous dire de continuer, quoi que les gens disent, continuer, je veux vous voir en fauteuil roulant, tout ridé sur la scène. Je sais que je ne suis pas votre plus grande fan, mais vous êtes différents, je l'ai remarqué, je ne saurais dire en quoi mais vous l'êtes. Continuez à vivre de votre passion, ce pour quoi vous vous êtes battus. Je sais que vous ne me décevrez jamais. Vos chansons et rien que vous même, m'avez ouverts les yeux sur beaucoup de choses et je vous en serais éternellement reconnaissante. Et comme à mon habitude, je vous dis au revoir, sans espoir mais tout de même, sait-on jamais ? Julie. »

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CommeUnDream
  • Je présente ici une fiction portant sur Harry Styles, étant une ancienne fan du groupe One Direction, j'espère ne pas être trop fleur bleu. J'ai fait en sorte d'être le plus réaliste possible bien qu'il y ai quelques exceptions. Merci de votre visite !
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